lundi 31 janvier 2011

Critiques de cinéma à vendre

La Presse,Cahier Arts et spectacles, jeudi 27 janvier: Jason Statham, nouvel homme fort d'Hollywood.

Toute la une du cahier des arts est occupée par un reportage de Jean Christophe Laurence, en direct de la Californie,qui continue en page quatre sur une demi page.

L'article concerne la sortie du film Le mécano dont Statham  est la vedette.

À la fin de cet article on mentionne que les frais de ce reportage ont été payés par Alliance Films.

Le lendemain, le film sort en salle à la grandeur de l'Amérique, et c'est le même journaliste qui signe la critique de ce film et qui accorde 3.5 à ce film, la même note que pour Black Swann (Le cygne noir).

C'est un exemple­. Je n'ai rien contre M. Laurence mais j'en ai contre cette façon de faire. Les critiques de cinéma de la Presse et d'autres journaux j'imagine, se promènent la plupart du temps aux États-Unis mais aussi en Europe, pour des présentations de films à grands frais par les distributeurs de films ceux qui contrôlent le marché.

Quand on sait que les présentations de la plupart des films américains coûtent beaucoup plus cher que le budget complet de la plupart des films faits au Québec, On se pose des questions.

Qui paie pour ces dépenses au bout du compte?

Ces dépenses ajoutent-elles de la valeur à ces films?

Pour un journaliste qui va toutes dépenses payées en Californie, à Hollywood, à Paris, est-ce vraiment facile d'être objectif au sujet de ces films?

De plus en plus on s'aperçoit qu'au Québec on veut faire pareil et les films à gros budgets avec des prétentions au box-office et non à la qualité du film font de ces présentations et tournées de promotion qui engloutissent des fortunes pour des produits qui n'auraient pas besoin de cela s'ils étaient bons.

Tout ce brassage commercial et médiatique fait partie de l'escalade du prix des biens et services, dont le coût du produit lui-même n'est qu'une partie de ce prix.

Pour en revenir à notre exemple, comment peut-on justifier une page et demie de la Presse(mon journal), sur Jason Statham (C'est lui Le Transporteur, l'homme qui a la même expression quand il rit, quand il chie, quand il baise, quand il meurt et qui tue tout ce qui bouge autour de lui) et son nouveau film, sinon par le pouvoir de l'argent et des grands distributeurs américains.

D'ailleurs depuis quelques temps je ne peux plus me fier aux critiques cinéma de La presse, sauf peut-être Marc-André Lussier et Marc Cassivi. Les autres avalent facilement la multitude de films étatsuniens qui se complaisent dans les explosions, les armes, les effets spéciaux, et les comédies débiles qui prennent les gens pour des cons et font tout pour qu'ils le restent.

Je conseille donc aux gens de se trouver d'autres sources pour le cinéma , des gens avec qui on est pas toujours d'accord mais qui ne doivent rien aux grosses compagnies distributrices de cinéma, le site de CINOCHE.COM

Et bon cinéma!

jeudi 27 janvier 2011

C'était avant Noël en 2008


J'avais approché ce renard en lui parlant


Ce qui m'avait quand même surpris


Là c'était moins suprenant...


Il m'avait attendu, il avait une patte cassée,mais après, je ne l'ai jamais revu...


Depuis j'ai un peu le coeur à l'envers.


samedi 22 janvier 2011

Ce sera beau et froid, mais surtout BEAU!

Sous un soleil de plomb "freezé", accompagné par un vent qui veut ta peau, temps magnifique pour aller skier au Parc.

Noir, vert et ... blanc,blanc,blanc.


Des audacieux sur la rivière, joli!


Je l'ai suivi longtemps: vieillessse, expérience et technique qui essaie de suivre jeunesse,force et orgueil! (ben non! pas le vieux!)


Des "toques" à -20 au soleil descendant, quelle magie!




jeudi 20 janvier 2011

-21, quelle belle température!

Déjeuner vers 9h30,après une grosse heure de lecture, (Arnaldur Indridason,La Femme en vert, du bonbon!) bien installé, exposé au soleil de ce coté-ci de la porte patio et le temps de lire mon journal sur mon ordi, je suis sorti au soleil à -21 pour aller faire tous les sentiers de ski du Parc de la Rivière du Moulin. Quel rythme de vie extra.



La neige d'hier a bien travaillé.


Raquettes, ski de fond. marche. quelle beauté.


Que vous disais-je?


De la neige. Vous avez dit légère?


Faut quand même retourner.










lundi 17 janvier 2011

CINÉ ENTREPRISE, une réponse et la mienne.

Monsieur,

À titre de programmatrice du Ciné Répertoire du cinéma Odyssée, je me permet de répondre à votre courriel du  11 janvier dernier.
Loin de moi de vouloir vous donner une cours 101 sur la programmation dans les cinémas mais je crois nécessaire pour votre compréhension de vous expliquer les quelques règles régissant cette activité.

Les propriétaires de cinémas tout autant que vous auraient aimé avoir sur leurs écrans pendant la période des fêtes les films tels Le discours du roi, Le Cygne noir,Le vrai courage mais les ayants droits de ces films, c'est-à-dire les distributeurs, Alliance, Fox et Paramount en ont décidé autrement.
 Ces films ont eu une sortie très limitée avec quelques copies seulement dans la région de Montréal, appelée plate-forme pour une expansion le 14 janvier.  Si vous aviez vérifié sur internet, vous auriez pu constater que Le discours du roi est sorti le 10 décembre 2010 avec 2 copies en voa et 2 copies en vf.  En date du 14 janvier 2011, le distributeur a maintenant 45 copies au total dans les versions anglaises et françaises.  La décision de la date de sortie, du nombre de copies et des cinémas appartient aux distributeurs.  Le propriétaire de cinéma
informe le distributeur de son intérêt à jouer le film mais il appartient au distributeur d'en décider.  Plusieurs raisons motivent les choix du distributeur.  Les films qui ont eu une sortie très limitée pendant les fêtes préparent les nominations aux Oscars.

Pour votre information, je donne un cours sur l'exploitation et la distribution dans le cadre d'un bac en Stratégies de productions culturelles à l'UQAM et ces quelques explications dont je viens de vous donner font parties de ma présentation.

Je suis toujours disponible à donner les bonnes informations pour permettre une meilleure compréhension de la situation en expliquant correctement les règles
de cette industrie.  Par contre, il m'apparaît de peu d'intérêt d'aller débattre ces enjeux sur la place publique.

Veuillez croire, monsieur Baillargeon, à mes sentiments les meilleurs.

Carole Boudreault

 Chère madame,
vous êtes bien renseignée et bien intentionnée certainement quoique un peu trop soumise et fataliste à mon goût.

 Ce que vous m'expliquez en long et en large, vous pensez bien que j'en suis conscient, depuis le temps que je m'intéresse au cinéma.

 Les pratiques monopolisatrices pour ne pas dire impérialistes des "majors" comme on les appelle, ne sont pas du nouveau pour moi et j'imagine facilement les limites qu'elles imposent aux exploitants de salle au Québec.

 Par contre, je comprends beaucoup moins bien les tactiques d'agression de cette industrie contre le cinéma parallèle qui ne fait qu'essayer de combler un tout petit peu le "trou cinématographique" causé par le fonctionnement hégémonique de cette industrie complètement déconnectée de sa clientèle. 

Ça fait suffisamment longtemps que je vais au cinéma pour me rappeler que les "ciné-répertoires" des salles de cinéma privées, dont vous êtes une représentante, ne sont apparues qu'après les cinémas parallèles et dans le seul but de leur nuire la plupart du temps.

Ce n'est pas parce qu'on sait comment quelque chose fonctionne qu'on est obligé de l'accepter, surtout quand ce fonctionnement est un abus de pouvoir qui prive la population d'une distribution des films plus respectueuse des créateurs et des cinéphiles. 

Que parce qu'ils sont gros, les distributeurs (hommes d'affaires étatsuniens) aient tous les pouvoirs sur le choix complet des films qui nous sont présentés, le nombre de copies, leur date de sortie, y compris les films qui viennent d'où que ce soit, c'est une véritable invasion, un envahissement de notre culture, une perte grave de la maîtrise de cette culture.

Et cette situation doit être dénoncée le plus haut et le plus fort possible, sur la place publique et non pas en cachette. 

Votre approche du problème nous ramène à la grande noirceur et ne me donne pas tellement le goût de suivre vos cours dans "un bac en Stratégies de productions culturelles", qui comme les entreprises que vous représentez n'a que peu de préoccupations pour la clientèle culturelle.


Mario Baillargeon

samedi 15 janvier 2011

Jolie poulette et mutant inversé

Si au moins,y faisait beau...
C'est ce que je me dis, à la blague, à toutes les fois que je vais dehors, à pied, en ski... mais c'est justement parce que nous avons un hiver extra et qu'en plus j'en profite tellement!(Entre autres pour CELLE qui ne peut pas...)

Un soleil un peu voilé, moins dix degrés et des sentiers de ski de fond de rêve, on ne résiste pas.

Cette sortie me permet de retrouver mon mutant du parc, pour me rendre compte qu'il est à l'envers, ce qui ne l'empêche pas de sourire largement, je me mets la tête en bas et il se retrouve à l'endroit avec le même "smile" éclatant!


Un peu plus loin, une autre connaissance m'attend, bien installée au pied d'un sapin où elle a sûrement passé la nuit. Je l'avais déjà rencontrée et photographiée cette semaine mais l'éclairage était trop bas, photo floue, mais aujourd'hui c'est mieux.


Encore un peu plus loin, je pense à ma blonde avec qui j'aimerais bien partager ces moments extraordinaires. Pendant que je skie elle se débat contre un patron (non pas un boss!) de tricot plutôt compliqué. Son nom, ÉCHARPE EN DENTELLE me vient à l'esprit en voyant ce motif de neige sur le tronc d'une épinette.


Finalement je rencontre un skieur qui me permet de vous donner une idée d'une magnifique montée qui était une descente à l'origine et qui donnait beaucoup de difficulté à tout le monde, surtout quand elle a glacé...




vendredi 14 janvier 2011

Les pouvoirs de la télé: le faux et le vrai

 Lundi, je passe à la radio et à la télé pour dénoncer la paresse (mépris, insolence...) de Ciné Entreprise qui ne nous a présenté au cinéma Odyssée aucun bon film de toute la période des fêtes.
Vendredi 14 janvier, ils (eux-autres là, M.Papalia,etc) programment un de ces films qu'on attendait depuis  le 10 décembre, "LE CYGNE NOIR"(BLACK SWAN), excellent film qui montre entre autres l'étendue du talent de Natalie  Portman, des images admirables de ce qu'est le ballet et aussi le corps humain poussé au maximum et bien d'autres choses toutes aussi belles. Nous y allons à la première séance. Bonheur total, larmes aux yeux.

Pendant le générique de la fin, un couple se lève devant moi, l'homme que  je ne connais pas du tout, fait une pause devant moi et me dit que mon intervention a fait du bien puisqu'on a ce film et sa femme qui suit, me remercie!

Wow! Le pouvoir de la télé...

Le Faux: Ce n'est pas mon intervention qui a permis la programmation de ce film, ils l'ont aussi à Trois-Rivières et  ils ont en plus LE DISCOURS DU ROI, qu'on attend encore, mais ils n'ont pas LE VRAI COURAGE, que nous avons, donc, ce n'est pas moi qui ai fait ça.

Le Vrai: Une apparition à la télé et des gens me reconnaissent assez pour venir me parler.

En attendant, bon cinéma.

jeudi 13 janvier 2011

Le mutant du parc...

C'est un quadrupède, mais les pattes d'un seul côté du corps.
Il sourit largement.
Son corps est multicolore mais avec des motifs variés.
Encore plus bizarre, son corps est vide au centre comme un beignet de chez Tim avec des pattes seulement d'un côté!
Tellement, qu'il peut s'accrocher à une branche par son trou (de beigne)!
Dans ce parc, j'en ai vu des bêtes petites et grandes mais là je sèche.
En plus, la créature avait l'air de vouloir passer sa nuit accrochée à cette branche.
Appel à tous, de qu'estcequec'estquec'est?


Il n'a pas l'air trop malheureux.

Et ne me dites pas que ce sera un jeu d'enfant de trouver ce que c'est ou que vous ne voulez pas parce que c'est trop "bébé"...

mardi 11 janvier 2011

Comme le vrai, le tiers monde du cinéma est plus grand qu'on pense...

C'est surprenant, la portée d'un blog. Après mes deux entrevues d'hier sur mon texte sur le cinéma d'ici, j'ai reçu deux appels téléphoniques sur ce sujet. D'abord, un cinéphile de Chicoutimi ne retrouvait pas mon blog après avoir vu l'entrevue et lui aussi avait envoyé des textes au Quotidien qui comme les miens ne paraissent jamais.
Plus tard, une journaliste de  Radio-Canada Trois-Rivières qui a vu l'entrevue me dit qu'elle pensait que c'était Trois Rivières qui était le tiers monde du cinéma!!! Il semble bien qu'en dehors de Montréal, Québec et peut-être  Sherbrooke, le reste du Québec a un menu cinématographique commercial très pauvre. La journaliste veut pousser plus loin sa recherche sur le cinéma commercial au Québec et les raisons de sa piètre qualité. Intéressant. A suivre...


Peut-être y verrons nous plus clair!!!

lundi 10 janvier 2011

La vie de star...

Premier lundi de vraie retraite pour Christine, 7 h du matin, nous dormons à poings fermés comme on dit. Le téléphon???
Pas le temps de s'inquiéter.
-C'est pour toi! ???
Un recherchiste de CBJ, la première chaîne Radio Canada, me demande si j'accepte de faire une entrevue téléphonique vers 8h20 à propos de mon texte "SAGUENAY, TIERS MONDE DU CINÉMA".
Voix enrouée, étonnement, mais bien sûr, pourquoi pas?

Tout se passe bien à l'entrevue, quelle vedette! ENTREVUE

12h30, j'ai dîné et je suis habillé prêt à aller faire du ski au parc, il fait super beau! Le téléphon???

Là c'est Julie Larouche de CKRS, la télé de Radio-Canada qui voudrait m'interviewer, encore au sujet de ma petite montée de lait sur la situation du cinéma à Saguenay. Wow! Je suis un admirateur depuis les tous débuts de Mlle Larouche (ce que je me suis bien gardé de lui dire, quel grand timide!) et je suis  intimidé par la télé déjà, alors un rendez-vous à 15h30 avec Julie Larouche, il faut que j'aille faire du ski, ça presse!


Et j'ai bravé tous les dangers! J'ai traversé ce ruban: 15 centimètres de neige folle vierge(ou vice versa!!): doux danger!

L'entrevue avec Mlle Larouche s'est bien passé. Maintenant je peux signer des autographes.

Pour voir l'entrevue il faut être très patient puisque le bulletin de nouvelles dure une heure et je n'ai pas trouvé le moyen de le faire avancer ou de sauter des sections. Mon entrevue est environ à 40 minutes du début.

Combien ça coûte?

On se demande toujours le pourquoi des hausses et des baisses des prix(un peu plus rares, mais quand même) de nos produits et services. 


La plupart du temps nous sommes incapables de trouver les vraies raisons de ces phénomènes. C'est normal que nous ne trouvions pas, le prix des biens et des services n'a plus rien à voir avec leurs coûts réels. 


Maintenant ceux qui font le prix des choses sont des financiers mais surtout les spéculateurs, ceux qui ont suffisamment d'argent pour acheter des quantités industrielles de n'importe quoi et les revendre avec gros profits à quelqu'un d'encore plus riche, qui fera la même chose, ou les garder pour créer de la  rareté et vendre plus cher,etc. 
Et tout ça se passe bien loin de la production de ces biens.
Les chiffres illustrant l'hypertrophie de la finance globale sont hallucinants.
 Pendant l'année 2007, à l'orée de la dernière crise, pour des transactions globales à l'échelle mondiale estimées à 3 478,50 milliers de milliards de dollars, les transactions en biens et services de l'économie réelle comptaient pour 54,3 milliers de milliards de dollars, celles des marchés financiers pour 77,9, celles des marchés des changes pour 1 058,3 et celles des marchés dérivés pour 2 288, toujours en milliers de milliards de dollars. 
L'économie réelle est devenue une minuscule bulle d'air dans un immense tourbillon spéculatif.
Source:  Perspectives - De Bretton Woods à Séoul, par Gilles Dostaler Le Devoir 17 novembre 2010



Petit calcul: 55 sur 3500= 0.01

Si on simplifie, quand on achète quelque chose, le prix de ce produit est constitué de deux éléments principaux:
-ce qu'il coûte à produire:                                             1/1000 du prix
-ce que coûtent son financement et les spéculations:   999/1000 du prix

Donc qui contrôle le prix des produits? 
Des gens qui ont de l'argent et qui ne connaissent rien et ne veulent rien connaître, ni du produit, ni de ceux et celles qui le produisent. Les actionnaires, les propriétaires d'actions, nous dans nos placements, sont ceux qui contrôles les prix pour leurs profits uniquement comme s'ils jouaient au Monopoly.

Ce sont eux qui font que je paye chez Walmart ou Canadian Tire un prix dérisoire pour un article que seule une entreprise ou une municipalité pouvait se payer voilà 30 ans mais qui font aussi monter le prix des produits de première nécessité dans des pays où le revenu annuel des gens est l'équivalent du prix de mon compresseur qui me permettra chez moi d'opérer une cloueuse industrielle où d'utiliser des outils de mécaniciens professionnels et dont j'aurai besoin si peu souvent.

C'est qu'on fait avec ça astheure?

Je n'ai qu'une suggestion: n'acheter que que ce que l'on a réellement besoin, au prix que ça vaut vraiment (oui,oui, payer plus cher que chez Walmart) et d'un marchand de chez nous.

Acheter c'est voter.





jeudi 6 janvier 2011

Saguenay, tiers monde du cinéma

M.Papalia
Cinéma Entreprise
Cinéma Odyssée Chicoutimi



L'automne dernier vous avez fait des misères aux organisateurs du ciné club de Chicoutimi qui vous faisait une concurrence déloyale en montrant des films avant vous. Ces bénévoles, fous de cinéma, dont le seul but est d'enrichir notre menu cinématographique d'une pauvreté incroyable et qui passent leurs films un soir par semaine, le lundi (grosse soirée de cinéma hein?), dans la miteuse salle de l'auditorium de l'école Lafontaine ne font que chercher les meilleurs produits pour les cinéphiles.. Selon vous ils passaient des films que vous n'aviez pas eu le temps de programmer.
J'ai fait une recherche à cette occasion pour vérifier. Sur les 12 films à l'affiche au Ciné-club de Chicoutimi voici pour chacun la date d'arrivée au Québec, suivie de la date de programmation au ciné-club de Chicoutimi.

2 avril..............13 septembre
30 juillet...........20 septembre
14 mai...............27 septembre
23 avril............... 4 octobre
10 septembre..... 11 octobre
11 juin............... 18 octobre
7 mai.................. 25 octobre
10 septembre.......1 novembre
13 août.................8 novembre
14 août...............15 novembre
3 septembre........22 novembre
1 septembre........29 novembre


Comme vous voyez, nous étions loin de vous presser, entre autres pour le premier film qu'on a failli pas avoir parce que vous n'aviez pas eu assez de temps pour le programmer, c'est vrai que 5 mois c'est pas mal court!!!

Malgré tout je n'avais pas continué ma démarche et j'avais continué de ronger mon frein et à accumuler les frustrations pour tous les bons films que nous ne pouvions voir à Chicoutimi, tandis que des navets à la tonne duraient des semaines et des mois au cinéma Odyssée.

Le couvercle a sauté pendant les fêtes. Pendant les fêtes à Chicoutimi, on a vu et entendu à la télé et à la radio des publicités sur des excellents films pour lesquels on annonçait: À L'AFFICHE MAINTENANT mais qui ne sont pas encore à l'affiche ici et ce jusqu'au 14 janvier!

Ce qu'on a pas encore

Le coup de grâce (The fighter) 17décembre
Le discours du roi (the king's speech) 22 décembre
Le vrai courage (True Grit) 22 décembre
Le cygne noir (Black Swan) 10 décembre
Le monde de Barney (Barney's Version) 24 décembre

Pendant toutes les fêtes nous avons eu 3 films moyens sortis en novembre, 2 films très ordinaires sortis le 10 décembre , 3 films sortis le 17 décembre (un moyen:Tron et deux navets pourris), un moyen le 22 décembre, un super navet insignifiant le 25 décembre et il sort le 7 janvier le dernier Nicolas Cage que nous aurons en même temps que toute l'Amérique qui attendait avec impatience le dernier chef d'oeuvre de cet infâme comédien... Pitoyable.


Ce qu'on a d'ici le 14 janvier

L'appât 17 décembre
Les chroniques de Narnia: L'odysée … 10 décembre
Harry Potter:Les reliques... 19 novembre
Lance et compte 26 novembre
La petite famille 22 décembre
Raiponce 24 novembre
La sorcière noire 7 janvier 2011
Le touriste 10 décembre
Tron: l'héritage 17 décembre
Les voyages de Gulliver 25 décembre
Yogi l'ours 17 décembre

Pour qui nous prenez-vous à Saguenay, des caves? On dirait bien. Faire du trouble à un cinéclub qui ne vous enlève absolument rien,(la preuve c'est qu'on se rencontre le jeudi à votre ciné répertoire) et nous donner une programmation aussi pauvre.
Ma fille de Montréal vient passer les fêtes ici et habituellement nous aimons aller au cinéma ensemble (d'ailleurs depuis plusieurs années je lui demande une de vos cartes ciné-Club comme cadeau de Noël) mais on y arrive rarement, mais cette année c'est vraiment la merde totale. Il aurait fallu aller au cinéma sans ce soucier du programme et voir toutes les niaiseries que vous nous réserviez comme cadeaux des fêtes.

Je trouve que vous êtes un mauvais citoyen dans votre rôle de diffuseur de cinéma, le 7e art qui devient avec vous un espace pour abrutir les gens, leur vendre de la bouffe hors de prix et rire d'eux.

mercredi 5 janvier 2011

Moments de grâce

Dehors le vent est baveux et le froid donne pas sa place. Le filet de neige se fait charrier le diable au vert. Mais ça me fait rien, je suis aux petits oiseaux! "Je suis comme un italien quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin"...

J'ai passé l'après midi à transformer mes vinyles québécois en mp3. Des musiques qu'on écoute moins souvent mais qui sont bonnes en maudit: Pauline Julien, Louise Forestier, Claude Gauthier, Starmania...

Pour cette opération je dois rester proche pour les manipulations et tout écouter ce que je traite; ça me fait penser à quand on faisait des cassettes...

Pendant ce temps j'ai entrepris la lecture de RÛ de Kim Thuy, un des romans de l'année selon tout le monde... et ils ont bien raison. Ben oui, je suis passé au travers.



Fille de "boat people", Kim Thuy, écrit avec un talent rare. Une telle concision pour décrire une vie comme la sienne, c'est à tomber sur le cul. Tous les québécois qui ont été mêlés de près ou de loin avec  le parrainage des réfugiés asiatiques des années 70 devraient lire ce court roman. La description de la vie de ces Vietnamiens et autres Laotiens avant leur exil est extraordinaire, mais encore plus la valeur de ce qu'ils ont fait pour eux. C'est à lire absolument.

Pour plus d'informations: RÛ de Kim Thuy