samedi 31 décembre 2011

La dernière de l'année

Vous auriez résisté vous? 
Et je n'étais pas seul. Cette dame, que je peinais à suivre, jouissait elle aussi... 
Paradis sur neige? 
Il fait -20 mais on ne s'en rend pas compte. 
De petites gouttes glacées dans les arbres font une forêt de diamants. 
Irrésistible. 
Je m'étire et ça fait du bien.

samedi 24 décembre 2011

J'ai ouvert mes cadeaux avant Noël

Sont beaux les cadeaux, mais ce n'est pas de ceux-là dont il est question.
C'est plutôt de ces magnifiques sentiers de ski de fond du Parc à moins 20 au soleil
Cette "blue machine" est en train de travailler sur cette descente des plus invitante, mais qui n'existait pas encore au début de l'automne.
Un peu plus loin Milou m'attendait, drôlement planté dans un arbre (l'oeil n'est pas naturel)
La rivière peinait à conserver la relative chaleur de son eau
Le Mont Valin me semblait tout proche 
J'espérais que mon chez-moi serait plus chaud que celui-là

jeudi 22 décembre 2011

La 3.9 n'existe plus mais vive la nouvelle 7.5

Aujourd'hui j'ai utilisé la nouvelle piste de ski de randonnée, la 7,5. Ce n'était pas le première fois, je l'avais déjà sillonnée 4 fois avant mais non damée. Aujourd'hui malgré la quantité de neige minimale les pistes étaient très bien tracées et la neige était douce et glissante à souhait. Comme à chaque fois je n'ai pu m'empêcher au passage de jeter un regard dans toutes les petites sections restantes de la mythique 3,9.
Voici l'ancienne entrée de ce si sympathique sentier que j'empruntais à toutes les fois que j'allais faire du ski au Parc. J'avoue qu'il était mon préféré à cause de son étroitesse et de sa sinuosité. 
Pourtant je dois admettre que la nouvelle 7,5 est une bien meilleure solution pour utiliser cette section du Parc. D'abord le tracé lui même est une merveille de sentier par l'amplitude des courbes et les pentes toutes bien dosées et sécuritaires en plus de ré-exploiter le petit sentier au sud des lignes de transmission. 
Pour la majorité des skieurs cette 7,5 deviendra un des sentiers préférés j'en suis sûr.
Malgré tous les beaux souvenirs du 3,9 je n'aurai aucune difficulté à profiter de cette magnifique 7,5.
Si on leur trouvait des noms à ces pistes.

lundi 19 décembre 2011

C'est Noël, c'est Noël!

Aujourd'hui il neigeait...
Des beaux grands foins à travers les épinettes de Noël
En quelques heures le blanc recouvrait tout ce qui pouvait être recouvert.
Tout était plus beau
Malgré la mauvaise qualité de la photo, je peux vous dire que j'ai eu une belle conversation avec cette jolie poule.
Mon petit tour quotidien aux chutes 

samedi 17 décembre 2011

Soleil, vent et froid

Le seul endroit vraiment confortable pour marcher c'est dans la forêt, où la neige s'est tassée et rend solide et sans danger la balade à pied.
La neige a complètement disparue des arbres mais au sol, c'est encore l'hiver et il faut être bien habillé, comme moi.
A -15, l'eau achève de circuler librement à la surface.
Au soleil, je ne peux m'empêcher de photographier ces mal-aimés éclatants.
Fabriquées par la Chute des Sables, ces pizzas de glace ne tarderont pas à s'agglutiner et disparaître.
Dans la catégorie sculpture et éclairage naturel, c'est du bon stock!

jeudi 15 décembre 2011

Ski entre deux

Je suis allé marcher au parc à la fin de l'après-midi hier et au retour vers 16h 30 il faisait noir dehors, mais en dedans c'était lumineux, "beau" et chaud.
Aujourd'hui, la température douce et la neige n'ont pas eu de difficulté à me convaincre de sortir mes vieux skis de fond pour aller profiter de cette belle neige malgré les prévisions de pluie. La neige collante poussée par les vents décorait une moitié des troncs d'arbre.
Même les branches plus petites étaient aussi demi-vêtues.
Comme vous pouvez le constater dans cette portion du nouveau sentier de ski de fond, j'étais le premier, ce que j'apprécie toujours, surtout à l'heure où je me lève!
Au barrage, certains étaient chargés, mais leur apparence n'en souffrait pas , au contraire!
Pour d'autres c'était un peu plus pénible mais tout aussi beau.
On avait annoncé de la pluie et son arrivée nous a donné ce ciel un peu inquiétant mais magnifique.
Arrivé à la chute à l'Équerre, cette bizarre de surexposition, a le mérite de bien montrer le bonheur du "sujet".
Cette branche de la taille d'une allumette porte bien ses décorations de Noël
Mon coeur au poste sous la pluie...
De la neige, de la pluie, des écarts de température violents, on est entre deux...

mardi 13 décembre 2011

Ma plus belle lecture de Noël:Le conte de Noël... en saignant du nez

Depuis tout jeune, j'ai toujours saigné du nez. Cette fragilité de mes vaisseaux sanguins nasaux (quelle poésie!) était par ailleurs entretenue en grande mesure par ma propension à faire des recherches toujours plus poussées dans cet appendice pas très vaste, on s'entend.

Pendant mon primaire mes epistaxis (mot savant pour les saignements de nez) étaient fréquentes et très importantes pour ne pas dire intarissables. Quand ça arrivait à l'école. la maîtresse appelait pour que mes parents viennent me chercher. Il circule des histoires où mon mouchoir est remplacé par un drap (lit simple, mais quand même). Et le seul moyen qu'on a toujours utilisé pour venir à bout de ce déluge sanguignolent s'administre en deux phases. D'abord je devais monter dans ma chambre, pour faire disparaître le problème du rez de chaussée ou la vie continuait. Ensuite je me couchais pour que le liquide attiré vers le bas arrête de jaillir hors de mon nez (très scientifique!!!), je collaborais alors au processus en reniflant légèrement avec un rythme étudié dans le but d'assècher cette mer rouge intérieure.

Pour quelqu'un de très actif incapable d'arrêter de bouger ce remède n'aurait pas duré longtemps, mais moi j'ai toujours adoré lire. La solitude et le silence du haut ainsi que le confort d'un lit sont à jamais gravés dans ma mémoire "littéraire". Bien sûr la petite panique à toutes les fois que ça commençait et le moment qui n'était pas toujours bien choisi rendaient désagréable l'amorce de la crise. Mais une fois en haut, dans mon lit avec mon livre j'avoue que le plaisir que j'éprouvais à pouvoir lire en paix a peut-être nui à un traitement définitif de mon petit problème.

Toujours est-il que les crises diminuèrent mais ne cessèrent pas, même à l'âge adulte et surtout à certaines périodes de l'année, entre autres les périodes d'allergie au pollen ou aussi l'hiver dans les maisons surchauffées.
La maison surchauffée par excellence c'était la maison de mes parents, où mon père remontait le thermostat aussitôt qu'il sentait une "fraiche".

Une année, j'étais encore étudiant au cégep et célibataire, je venais passer les fêtes chez mes parents. La veille de Noël, pendant la soirée, m'arriva une crise causée par les 85 degrés du chauffage de papa. Tout naturellement, je quittai le rez de chaussée torride, pris l'escalier pour me réfugier dans ma chambre "réfrigérée" tout en me cherchant quelque chose à lire dans les nombreux dépôts de toutes sortes de lectures partout en haut. 

À cet âge, la magie de Noël avait de plus en plus de difficulté à me gagner et un certain ennui m'accompagnait au moment des célébrations. 

Quand je tombai sur cette couverture de livre grand format au titre on ne peut plus d'actualité, je ne savais pas que je venais d'être capturé par le génie de Charles Dickens qui me ferait pénétrer dans l'esprit de Noël..
Une couverture illustrée d'une peinture au style vieillot et des pages en papier épais et rugueux.
À toutes les dix pages environ une page illustrée dans le même  palette que la page couverture et le merveilleux texte de Dickens. 



J'ai pénétré en douceur cet univers décrivant les misères des pauvres et des exploités mais qui étaient heureux quand même et du riche égoïste qui reçoit la leçon de sa vie pendant la nuit de Noël. Avec une lecture aussi synchronisée avec ce que je vivais, j'ai oublié complètement la raison de mon isolement et j'ai passé la soirée dans un univers de Noël plus vrai parce que plus féérique, plus imagé. Cette lecture restera pour moi quelque chose de "merveilleux".