jeudi 30 août 2012

Les rencontres bizarres du Parc de la Rivière du Moulin

 Il vient juste de descendre sur son unicycle échassier la côte sous la transmission qui mène à la rivière...
 Il n'y a pas que moi qui est  renversé...(je photographie en roulant en vélo et ça paraît...
 La mariée portait aujourd'hui un voile presque transparent...

mercredi 29 août 2012

Photos empruntées, images paradisiaques

18h vendredi 24 août, nous nous préparons à souper à la roulotte de Daniel et Jocelyne. Le vent a cessé et le soleil déjà bas , produit une lumière qui m'excite...
 Malheureusement je n'ai pas apporté mon appareil photo qui est à l'autre bout du terrain de camping.
 Jocelyne  m'offre son Pentax et je pars pendant quelques minutes.
 Comme dit Daniel, au Domaine du Lac Ha Ha, il s'agit d'appuyer sur le bouton.
Et ça donne...ça!

lundi 27 août 2012

Le vote stratégique, utile, ça va faire: je vote Québec Solidaire

Depuis deux élections au Québec je vote stratégique pour défaire le parti libéral tout en ayant très peu d'espoir puisque le PQ n'en finit plus de se diluer, de se compromettre et surtout à dériver à droite.

Le candidat péquiste Stéphane Bédard n'est pas un mauvais bougre, loin de là, mais à l'image de son parti, il semble que seule l'atteinte du pouvoir est importante pour ensuite "livrer la marchandise dans son comté quand il sera au pouvoir" comme il se doit dans tous ces partis politiques où les idées, les idéaux, ne servent qu'à nous leurrer en période électorale comme le plumage des oiseaux mâles à la saison des amours dont le seul objectif est de "fourrer" les femelles, un peu comme nous quoi (j'emprunte la comparaison à Boucar Diouf dans une lettre d'opinion dans la Presse de ce matin).

Pourtant le seul parti qui correspondait à mes idées et à la vision que j'ai de notre Québec, c'était le parti de Françoise David.

Mais là c'est fini et le 4 septembre je voterai pour Québec Solidaire le seul parti qui me représente vraiment (M. Aussant vous auriez dû vous intégrer à Québec Solidaire plutôt que de fonder un autre parti).

C'est Pierre Foglia qui m'a vraiment décidé en bottant le cul à ma stratégie, à l' "utilité", comme il dit.


L'utilité

PIERRE FOGLIA
La Presse


Le cinéaste, écrivain et intellectuel de gauche Bernard Émond, qu'on imaginait bien voter pour Québec solidaire, en fait qu'on n'imaginait pas voter pour autre chose que Québec solidaire, nous dit dans Le Devoir de je ne sais plus quand qu'il faut voter utile, qu'il faut voter PQ.






J'ai beaucoup d'amis comme lui. Même ma petite-fille Louise, 11 ans et demi, me disait hier: grand-papa, il faut que tu votes utile...
Elle habite à deux pas du local de Françoise David, ça fait qu'hier on est entrés pour saluer Françoise, qui incidemment n'était pas là, et c'est en sortant, après un petit moment, que Louise m'a dit gravement:
Grand papa, il faut que tu votes utile.
Qu'est-ce que ça veut dire, utile?
Ben il faut que tu votes pour que Charest débarque. Elle m'a expliqué que si je votais pour Amir Khadir, mon vote serait perdu et Charest resterait là, et faut surtout pas que Charest reste là. Tu comprends?
Oui, chérie, je comprends.
Je ne le lui ai pas dit pour ne pas lui faire de peine: je ne voterai pas utile. Mais je vais le dire ici à Bernard Émond, tant pis si ça lui fait de la peine.
Je ne voterai pas utile parce que, précisément, votre texte, M. Émond. Pas celui du Devoir où vous nous appelez à voter pour le PQ, celui paru dans la revue Relations en septembre 2009 et repris dans Il y a trop d'Images. Ça commence comme ça:
«Nous vaincrons! Ces mots ont enflammé ma jeunesse. À 57 ans, après avoir vu reculer pendant toute ma vie les causes de l'indépendance, du socialisme, d'une culture nationale forte et partagée, je sais au plus profond de mon être que nous ne vaincrons pas. Mais en même temps, je n'ai jamais été plus convaincu de la nécessité de la résistance.»
J'adhère à chacun de vos mots, M. Émond, je n'ai pas eu à les chercher loin, quand je suis tombé dessus la première fois je les ai écrits sur une feuille de carnet que j'ai épinglée sur mon babillard à côté de la photo de mes chats, de mes enfants tout petits et de quelques amis morts.
Comme vous, M. Émond, je n'ai jamais été plus convaincu de la nécessité de la résistance. C'est pourquoi je vais voter pour la résistance.

Le texte qui a fait de moi un admirateur de Françoise David!


Réponse à Camil Bouchard - Pour gouverner à gauche, il faut penser à gauche

Françoise David
Porte-parole d'Option citoyenne

Édition du mercredi 29 septembre 2004

Cher Camil, D'abord, merci pour ta lettre, publiée la semaine dernière dans Le Devoir, qui me donne l'occasion, en toute amitié, de préciser ma pensée sur certaines questions. J'en apprécie aussi le ton ferme et courtois qui permet un véritable débat.


Tu me reproches de confondre le Parti québécois et sa gestion des affaires publiques, et tu affirmes qu'il s'agit d'un parti de gauche. Il est vrai que le programme du PQ est largement social-démocrate même si le parti a mis du temps à affirmer ce vocable ! Il est tout aussi vrai que plusieurs militants de ce parti sont des progressistes, je ne l'ai jamais nié.

Le problème, à mon avis, est ailleurs : dans une gouverne qui a trop souvent cédé aux dogmes néolibéraux, dans la difficulté des progressistes du parti à se faire entendre de la direction et de l'aile parlementaire ainsi que dans l'absence d'une perspective globale de transformation du monde dans lequel nous vivons. Un monde néolibéral où les gouvernements démissionnent devant des multinationales milliardaires et où l'atteinte de profits rapides l'emporte sur les besoins humains, la protection de l'environnement et l'équité entre les peuples.

Dans ce monde, l'individualisme est poussé à son paroxysme par des marchands de gadgets et des idéologues grassement payés alors que les citoyens sont appelés à surconsommer et à s'endetter parce qu'il faut vendre. Vendre à tout prix, à n'importe quel prix !

Le Québec aussi

Le Québec n'échappe pas à cette vague néolibérale. En fait, «le vent de droite venu de l'Ontario» que décriait Lucien Bouchard au moment du référendum de 1995 avait commencé à se faire sentir ici même par un appui inconditionnel aux accords de libre-échange qui allaient diluer passablement les pouvoirs des États signataires. Et puis, sous la gouverne de Lucien Bouchard lui-même, le vent de droite a soufflé plus fort sans que les progressistes du Parti québécois y puissent apparemment grand-chose.
C'est vrai, il y a eu la loi sur l'équité salariale et les garderies à 5 $ par jour. Mais que de gestes faits, par ailleurs, qui allaient marquer profondément le Québec d'aujourd'hui : atteinte du déficit zéro en trois ans, occasionnant 30 000 départs volontaires de professionnels du secteur public et nous plaçant en pénurie de médecins et d'infirmières; instauration du Secrétariat à la déréglementation; abolition des décrets dans l'industrie du vêtement, affaiblissant le rapport de force de milliers de femmes, souvent immigrantes; coupes importantes au ministère de l'Environnement, marquant ainsi le peu d'intérêt du gouvernement péquiste pour cette question pourtant centrale; baisses d'impôt qui approfondissent les écarts de revenu entre riches et pauvres pendant que les services publics et les programmes sociaux crient famine; etc.
Mais le pire, et je sais que tu t'en souviens, c'est que ce gouvernement, supposément social-démocrate, a appauvri les personnes assistées sociales du Québec au nom de son sacro-saint déficit zéro. Rappelle-toi ce sommet que j'ai quitté avant la fin en compagnie de François Saillant et de Thérèse Sainte-Marie : le gouvernement péquiste refusait de s'engager à ne pas pénaliser les pauvres dans sa démarche d'équilibre budgétaire. Nous demandions de ne pas appauvrir les plus vulnérables d'entre nous et le gouvernement nous a dit non ! Celle-là, je l'ai sur le coeur. Comme j'ai sur le coeur une réforme de la sécurité du revenu extrêmement insatisfaisante et les réponses navrantes à la Marche mondiale des femmes en l'an 2000.
Et le Parti québécois  ?

Où était le Parti québécois, que disait-il, que faisait-il, tout ce temps-là ? Pourquoi les progressistes de ce parti ne réussissaient-ils pas à se faire entendre ? Se pourrait-il qu'une culture politique bureaucratique et par trop hiérarchique empêche des militants de se faire entendre de l'aile parlementaire et de la direction du parti ?

Bien sûr, en toute justice, je dois reconnaître les efforts de la dernière année du gouvernement péquiste en matière de normes du travail, de logement social, de droits pour les conjoints de même sexe, d'environnement, etc. Trop peu, trop tard, trop électoraliste, Camil. En fait, si je me lance en politique, espérant contribuer à l'unité de la gauche, c'est largement grâce à Lucien Bouchard, à Bernard Landry -- alors vice-premier ministre et ministre des Finances -- et à leurs politiques qui ont tracé la voie pour Jean Charest.

Oui, pour Jean Charest et ses politiques résolument de droite, qui s'appuient sur un mécontentement populaire palpable (et normal !) pour ce qui est de l'état des services publics. Le gouvernement péquiste a massivement réduit leurs budgets, a baissé les impôts, privant ainsi l'État de moyens essentiels à leur fonctionnement, puis est venue l'équipe Charest, qui a décidé de nous arranger ça. Le gouvernement actuel veut instaurer des partenariats public-privé comme si le recours au privé pouvait assurer un accès équitable aux soins de santé, à l'éducation, aux services sociaux, à tout le monde. Quelle mystification !

On a besoin d'un parti de gauche

Voilà pourquoi le Québec a besoin d'un parti de gauche, inspiré par des valeurs écologistes, féministes et altermondialistes. Tu remarqueras que j'ai écrit «féministes» car je continue de penser que ce regard particulier sur le monde est précieux même s'il ne doit pas être le seul.

Un parti de gauche avec une vision du monde qui s'appuie sur la recherche du bien commun : pour moi, cela signifie travailler à un meilleur partage de la richesse, valoriser les services publics et retisser nos communautés en pratiquant diverses formes de démocratie participative.

Cela veut dire aussi travailler au développement économique, social et culturel partout au Québec tout en remettant en question la dérive productiviste qui nous entraîne à piller la nature, à nous endetter, à nous épuiser à force de vouloir tout concilier. Cela nous amène enfin à vouloir construire avec les autres peuples du monde une culture de la paix et du respect mutuel, y compris dans le commerce.

Ton chef, Camil, trouve mes idées utopiques, il me qualifie de rêveuse. J'assume ! On a besoin de rêves, les yeux dans les étoiles et les deux pieds sur terre, pour bâtir un Québec où la population se mobilise autour de projets épanouissants et solidaires. Le projet de pays soutenu depuis des décennies par le Parti québécois n'était-il pas lui aussi fondé sur un idéal ?

Changer de cap

Gouverner à gauche, c'est difficile ? Oui, bien sûr, mais on y arrive mieux lorsqu'on pense à gauche et qu'on propose clairement à la population un changement de cap, une vision de l'avenir où les citoyens sont mobilisés pour chercher ensemble le chemin d'une véritable solidarité.

Voilà le fond de ma pensée. J'écris ceci en tout respect pour les militants du Parti québécois qui ont tenté ces dernières années et tentent encore aujourd'hui de susciter un virage à gauche au sein du parti et de l'aile parlementaire. Je demeure sceptique... mais tant mieux si vous réussissez. Le Québec ne s'en portera que mieux !

dimanche 26 août 2012

Fin de semaine torride au Domaine du Lac Ha Ha

 Lors d'une belle randonnée en kayak avec Daniel nous avons dérangé un grand héron qui est sorti de l'eau et s'est posé dans l'"O", sur la cime d'une épinette.
 No 20!!!
 Futur domaine Fafard?
 Une vraie publicité, une carte postale!
 Ce "suisse" avait de l'air de savoir que j'ai passé un an en Suisse.

samedi 18 août 2012

La vie est dure pour les princes charmants

C'était nuageux, un peu frais mais il fallait que je bouge. Du vélo mais pas sur la route, besoin de paix de nature, d'odeurs, de beauté, de vie. J'ai enfourché mon vieux vélo de montagne et je suis allé à la rencontre de la Vie,  ce qui inclut la mort , ne l'oublions pas.
 J'ai traversé la rivière par la passerelle et j'ai pris le cul de sac à droite pour descendre le long de la rivière à l'endroit où on monte en skis de fond en revenant du barrage sur la rivière. J'avais vu partir des canots colorés et je les attendais assis sur une roche pour les photographier dans ce très joli paysage calme...Ayant renoncé à attendre je m'appuyai sur le rocher pour me relever. À côté de ma main, un cadavre...
Déséché, dans  une position soumise, dominée, anéantie, un batracien repose sur le dos. Mourir si près de la vie!
 Encore un prince charmant qui a attendu un baiser jusqu'à la toute fin.
 Encore un prince charmant qui a "séché"!
 Un peu plus loin, non pas mal plus loin, dans la Chute du Voile de la Mariée (c'est son vrai nom) un canard s'organise, lui, pour ne pas sécher!
 Encore un peu plus loin, un paysage que j'ai photographié "mille" fois, mais c'est jamais pareil...
Tout près une araignée qui a sûrement toute sa formation d'ingénieur d'après le complexe qu'on voit ici.
Tout ça dans une simple randonnée de vélo, quelle vie extraordinaire je fais!

jeudi 16 août 2012

C'est vrai qu'on est mous...

Que notre maire puisse dire encore de telles choses en notre nom, "qu'il mette ses culottes" comme certains se plaisent à l'affirmer, ça montre vraiment comment on est mous! Quand il parle comme ça en public, il mériterait de se faire botter le cul, de se faire envoyer au banc des pénalités, n'import'où en autant qu'il ferme sa gueule d'extrémiste religieux borné! Excusez, mais là ça dépasse la mesure.

Qu'on se comprenne bien je rien contre aucune religion et je n'ai rien pour non plus. J'ai un énorme respect pour tout le monde quelles que soient leurs croyances ce ne sont pas de mes affaires, c'est personnel à chacun. Mais je suis allergique à tous ceux qui veulent imposer une religion à qui que ce soit.

Notre maire qui n'en est pas à ses premières inepties à ce sujet, lui qui donne des cours d'histoire dans les médias semble oublier la base de notre histoire du Québec et de nos croyances religieuses.

La religion catholique au Québec a été imposée par la force, par la guerre et par des massacres aux autochtones qu'on a essayé par tous les moyens d' assimiler complètement. Le maire Tremblay est le digne descendant de ces hypocrites venus dépouiller des continents entiers en exterminant leurs habitants pour leur apporter la bonne nouvelle, le vrai dieu...tout en leur enlevant tout même leur identité profonde.

Qu'un homme public québécois puisse prendre impunément la parole de cette manière sur ce sujet c'est honteux! Il n'y a pas de place au Québec pour des politiciens fondamentalistes religieux.





mercredi 15 août 2012

Première marche au Parc avec Christine et ELIOT (encore lui?)

Après la vaisselle, au soleil couchant nous sommes partis explorer ces sentiers
 pour vérifier s'ils étaient au goût de M. ELIOT.
 Au sourire de Christine, avec le soleil en arrière plan il semble que ça va bien.
Pour la première fois, Christine peut voir en vrai ce dont je lui parle régulièrement et que je lui montre en photos. 
Elle a pu apprécier comme moi la beauté du paysage, la paix de ce parc et en supplément les odeurs capiteuses et enivrantes qu'il y avait au parc ce soir.

samedi 11 août 2012

Enfin mon nouveau BBQ, hein Christine!

Notre BBQ était en sursis depuis ce printemps. Son arrêt de mort datait de l'an passé mais vous savez comment ça me prend du temps entre la réflexion, la décision et l'exécution. Si j'étais bourreau les condamnés seraient en vacances...
 J'avais pratiquement reporté l'achat à l'an prochain, mais je suis passé à MON Canadian Tire et j'ai demandé si ce Cuisinart Gourmet 600 était vraiment à 50% et s'il y en avait dans le magasin. Un commis avec une voix "turbo" me dit qu'il va vérifier parce qu'il lui en reste un sur son ordi. Il appelle donc quelqu'un à l'entrepôt qui lui dit après 20 bonnes minutes qu'il ne le trouve pas. Mon commis à voix de stentor sort dans la cour extérieure et le trouve. Je ramasse la housse qui va avec et je vais payer à la caisse les 199$ de ce BBQ à 400$.
 Cette nuit, je l'ai vu presque toute la nuit ... le BBQ
Ce matin après l'amour (non, pas avec le BBQ) et le déjeuner et la lecture vers onze heures, je suis parti en mission: monter le BBQ.
J'ai dû faire glisser la boite  hors de ma voiture tellement c'était lourd. J'ouvre le guide de montage et tout de suite je vois une opération un peu compliquée pour une personne:
Avant de faire l'opération j'ai enlevé le couvercle qui était pas mal "pesant" et je n'ai eu aucun mal, avec de la patience et une lecture attentive, à compléter l'assemblage de ce magnifique BBQ.
Mais là il fallait l'étrenner pour de vrai. J'avais dans mes projets (et j'avais le poulet) de faire un poulet sur une canette de bière (j'avais la canette aussi, bizarre,non?) que je devais faire au four. J'ai adapté la recette de Di Stasio, de Ricardo et des recettes du Québec et je l'ai fait dans mon nouveau BBQ. C'est pas beau ça?
Arrivé sur la table, ce poulet et ses légumes de saison (patates nouvelles du Nouveau Brunswick, maïs et carottes de Laterrière) se sont révélés SUCCULENTS avec ce pinot noir du Chili! Miam!Miam!
Je me prenais presque pour Max, mon expert en BBQ

jeudi 9 août 2012

Pneus de vélo dispendieux...


Mon premier souvenir de vélo aurait dû me décourager d’y retoucher. Sur un « bicycle »trop grand pour moi, à pneus ballons, je roule à toute vitesse et un chien immense (j’ai 6 ou 7 ans) court à côté de moi jusqu’à ce qu’une corde (grosse) qui fait office de barrière et que dans mon excitation je n’ai jamais vue, se transforme en corde à linge… pour mon jeune cou ! Je me réveille entouré de ma mère de tantes et de cousins cousines qui sont sur leur ferme et qui sont paniqués.

Malgré tout le goût ne passe pas. Papa avait son école d’ « agriculture » pour étudiants de 8e et 9e année, voisine de notre maison. Nous étions à l’école de rang un peu plus loin et nous finissions l’école avant. Aussitôt arrivés, René et moi allions « emprunter » les vélos de deux élèves Yvon Gobeil et Yvon Paré. Gobeil avait un grand Glider 28 pouces et Paré un Régent 26 pouces. René prenait le Glider et moi le Régent.



Quand papa l’a su ils nous a défendu de le refaire et il est allé nous acheter chacun une bicyclette, 28 pouces (trop grande pour nous), mais de fille (pas de barre dangereuse pour nos jeunes virilités), usagées, 55$ pour celle de René et 50$ pour la mienne. Ce que ces bicyclettes ont vécu et nous aussi en étant dessus, ça ne se conte pas complètement, mais c’est notre premier apprentissage de la liberté et de l’autonomie.

Adulte je me suis racheté un vélo à 23 ans et j’en ai toujours fait. Sur les routes, dans les forêts, sur la neige durcie ou la glace des lacs, je suis incapable de m’en passer.

Hier j’ai dû m’acheter des pneus pour remplacer ceux d’un vélo que j’ai acheté l’an dernier et dont les pneus handicapaient lourdement les performances. Chez Ultra Violet un jeune m'a vendu ce qu’il me fallait : des pneus à 50$ pièce. Papa n’aurait pas été d’accord!


dimanche 5 août 2012

Au domaine du Lac Ha Ha, c'est beau!

 Quand tu soupes avec Jocelyne et Daniel et que c'est la vue au dessus de la table...
 J'avais une petite commission à l'autre bout du camping, comme vue c'est pas mal non plus...
 Christine est de bonne humeur!
 Les humains aiment bien laisser leurs traces...
 Sur MA plage...
 Jolie Québécoise?
 Quelle est cette silhouettte dans la montagne?
Minou! Minou!

jeudi 2 août 2012

Coin-coin et vroum-vroum

 Au pied du barrage où je me rafraîchissais, je crois bien qu'ils pensaient que je venais les nourrir... 
Au retour. autres bibittes...