mardi 30 novembre 2010

Dans le chemin des lacs Cruchon, Lecompte et Ayette

Je savais que mes pistes d'hier seraient très belles, il faisait soleil et on annonçait de la pluie...Qu'est-ce que j'ai fait?

Avec la lumière c'est toujours plus beau.


Mon ombre est contente.


Pas plus chanceux qu'hier pour le compte...


Je suis allé au bout cette fois-ci.
Le lac Ayette


J'étais tellement bien que je me suis mis à l'aise...



Retour à l'auto après 3h de ski.







lundi 29 novembre 2010

Quel Parc?... Quel Parc!

S'il n'y a pas que le Lac Saint Jean, il n'y a pas non plus que le Parc de la Rivière du Moulin. 

Quand il manque de neige dans mon petit parc, je fais un saut dans le Parc des Laurentides et là habituellement, je trouve mon profit.


Que pensez-vous d'une pareille invitation?

À partir de là, j'ai fait du ski de randonnée pendant 90  minutes d'un bonheur total.
Il m'en a fallu 75 de plus pour revenir à l'auto.


La forêt était d'une beauté si silencieuse, que le cordon de sécurité de mes lunettes vibrait au vent dans mes oreilles!!!


Belle rencontre.


Mais aussi une déception.
Une chance que je n'étais pas chez Desjardins!

Décevant non? Non.

On n'a beau être en pleine nature et penser que tout est ouvert...


Finalement je me suis trouvé une carte de Noël avec un beau sapin au centre.

vendredi 26 novembre 2010

Changement de projet

Nous avions le temps, l'état des routes était douteux, nous ne sommes pas partis pour Québec.

Que faire avec cette belle neige qui s'abat sur nous? On sort l'elliptique!!!
Mais oui j'en ai un, mais il est vieux. Tellement vieux, qu'il est en bois! En plus il est portatif,quand même pas mal pour un appareil acheté en 1974. D'ailleurs la même année j'ai fait la traversée du Lac avec...


Première longue randonnée!


Regardez les skis, mon elliptique portatif...


Le problème que j'ai eu c'est le fartage. Voilà 4 ans je les avais prêtés à Guy, qui les avait mis dans sa remise, que son "gratteux" avait enneigé complètement avec son gros souffleur avec comme résultat, fracture de la spatule pour un de mes skis qui sont de véritables pièces de collection étant des skis de course. J'ai passé ça à mon ami, habile magicien, André pour qu'il tente une opération pour sauver la vie de mes planches précieuses.
La photo au dessus témoigne de la réussite de l'entreprise du chirurgien du bois qu'est mon ami André. Mais le problème c'est que je ne savais pas ce qu'il y avait sur la semelle, je n'ai fait aucun nettoyage et j'ai ajouté un peu de "bleue", et au diable le reste.

Grâce à lui moi et mes skis avons pu faire encore une fois, la première trace au Parc de la rivière du moulin. Quel bonheur!


Remarquez le brin de foin pris dans la spatule droite, la spatule blessée: 
C'est ça avoir du vécu.


lundi 22 novembre 2010

Enfin la neige...

Vous vous rappelez de lui?

Regardez, je l'ai revu ce matin.
Ben oui y est là!!!

Je le sais il est plus difficile à distinguer. J'ai pourtant tout essayé pour que vous le voyiez mieux.

D'abord j'ai cru qu'il aurait une peur bleue en me voyant, mais il m'a reconnu tout de suite. 

Alors j'ai sorti une photo d'une de ses cousines...

Je pensais qu'il deviendrait rouge de honte,
 vert de jalousie ou pire,
  se fâcher ben noir!
Comme vous voyez, c'était peine perdue. Il ne voulait plus quitter cette blancheur si gênante voilà quelques jours, mais si pratique aujourd'hui.

Quelque peu excité par sa petite cousine je me suis lancé à la recherche de petites poulettes et j'ai vraiment été chanceux!

(C'est pas vrai que le lièvre est sur la deuxième photo)







Fleur de glace

Sous zéro, les fleurs sont plus rares
Privées de chlorophylle et de chaleur

Il ne leur reste que l'eau et le froid 
Pour s'épanouir sans complexe

vendredi 19 novembre 2010

En vélo au parc le 19 novembre,l'année d'après....

C'était beau
mais pas chaud.

L'an passé, à la même date
Aujourd'hui, ça prenait plus qu'une étoile pour se tenir au chaud.


DEAMON, une révélation, lecture obligatoire pour les "gamers"


Daemon / Daniel Suarez ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Leslie Boitelle.
Suarez, Daniel, 1964- 


Éditeur :Paris : Fleuve noir, 2010.
Description matérielle :577 p. ; 23 cm.
ISBN :9782265088498 (br.) : 29,95 $
Titre original :Daemon.


Présentation de l'éditeur
Dans notre société moderne, la technologie contrôle presque tout, du système d'ouverture centralisé de nos voitures au trafic aérien en passant par les transactions financières en tout genre. Le risque: que la machine s'emballe... Matthew Sobol était l'un des développeurs de jeux vidéo les plus en vogue du moment. Sa mort a affecté des milliers de personnes. Derrière lui, il laisse des fans en état de choc, mais aussi un étrange programme. Un "démon" particulièrement nocif qui s'infiltre dans tous les réseaux informatiques du monde, réalise des transferts bancaires, recrute des gens pour le servir et... tue. L'inspecteur Peter Sebeck, chargé de l'enquête, se trouve confronté à un cas de figure pour le moins déroutant. Il connaît le coupable, sauf que ce dernier est mort et qu'il lui parle depuis la tombe, par ordinateur interposé. Sebeck doit impérativement trouver un moyen d'arrêter ce "démon" avant qu'il ne parvienne à ses fins. Et pour cela, déterminer ce qu'il cherche. Le temps lui est compté car ce programme se propage vite, très vite et personne ne semble à l'abri... pas même vous! 

Ça arrive quelquefois dans une vie, mais pas souvent. Tu commences à lire un livre et là tu tombes par terre. Tu n'y crois pas mais c'est là. Quelqu'un a réussi à créer un univers crédible et inquiétant dans un domaine réel, mais que la majorité des gens ne font que commencer à connaître.

J'avais eu le même plaisir voilà plusieurs années avec LA NUIT DES ENFANTS ROIS de Bernard Lenteric où de jeunes enfants aux capacités intellectuelles extraordinaires voulaient améliorer le monde.

Dans DAEMON de Daniel Suarez, l'auteur, expert en informatique et gamer fanatique, nous fait pénétrer dans un univers très plausible pour quiconque s'intéresse au monde virtuel, c'est d'ailleurs une condition pour apprécier ce roman ne serait-ce que pour avaler le vocabulaire technique.

Bien sûr, ce n'est pas sans défaut, mais pour l'amateur de science fiction suffisamment proche de la réalité pour y croire avec un minimum d'effort,c'est vraiment très bon. Pour les "gamers" il me semble que ce devrait être encore meilleur. J'attends vos commentaires

En plus j'ai bien aimé la fin, sans véritable fin (vous avez eu peur?) et la suite à déjà un titre: FREEDOM et une amorce appétissante:
Le nouvel ordre mondial est en place.
L'humanité doit relever le défi...

mercredi 17 novembre 2010

Mon premier strip-tease littéraire

Alors que je fouillais dans mes souvenirs, je me suis rendu compte que j'étais un fouilleur. J'ai toujours aimé fouiller. Un de mes souvenirs les plus anciens, remonte au Rang"Neu". Je suis assis par terre dans la cour et j'ai l'idée de me mettre un beau petit caillou rond dans le nez pour voir ce que ça donne. Je ne vous décrirai pas comment le docteur et surtout avec quel outil il me fouilla le nez pour extraire ce corps étranger, mais il me semble que ce fut le début d'une longue carrière de fouilleur. A un moment donné j'ai tellement eu de problèmes avec cette manie saignante que, quand maman me voyait arriver avec mon drap pour étancher mon sang, elle disait: "tiens, voilà encore mon saigneur" C'était devenu une vocation. Mais je ne voudrais pas que vous ayez tous ça dans le nez.
Mon nez étant quand même limité, mes fouilles se sont étendues. Quand je gardais le soir et qu'enfin j'avais réussi à coucher les petits et que le grand s'était endormi de lui-même sur le divan, là, c'était ma récompense. Quelle jouissance que de fouiller dans le sanctuaire de la chambre de papa et maman. Quel plaisir que de chercher le défendu, caché soigneusement, ingénieusement par maman. Les pastilles, les gommes, le chocolat, le paquet de cigarettes de Noël, les pinottes en écales. J'avais autant de plaisir dans la recherche de ces trésors que dans leur consommation, et ce, en surveillant les autos dans le rang et René qui ronflait.

Un peu plus tard alors que les bonbons et la gomme ne m'intéressaient plus, je commençai à fouiller pour satisfaire des besoins très naturels, mais encore confus et qui, me faisaient des gros problèmes de conscience surtout dans le confessionnal avec l'accueillant Vicaire Larouche. Comment dire, j'ai regardé six fois les Trois Grâces de Rubens dans le tome 3 de l'encyclopédie Larousse du XXe siècle, ou j'ai regardé au moins dix fois les seins rouges de la femme qui a la scarlatine dans le Larousse Médical, ou encore, j'ai regardé une heure les sous-vêtements de femmes dans le catalogue Eaton, pis j'avais pas d'argent pour commander.

Quand on allait à St-Adelphe, là c'était l'orgie. Mes oncles Fred et Aimé avaient la plus belle collection de "Nous Deux" que j'avais jamais vue. Malheureusement, elles étaient dans un garde-robe fermé par un rideau dans une chambre où nous ne pouvions aller. Mais l'attrait de toutes ces photos de femmes dont on essayait de deviner les secrets en penchant les revues pour voir plus profondément dans les décolletés, nous rendaient téméraires et nous faisaient oublier la terreur que nous éprouvions quand nous étions découverts.

J'avoue que par rapport à ce côté voyeur que j'admets, mon plus mauvais souvenir est celui de la fois où, en 7ième année, avec des maniaques catholiques, on avait eu l'idée d'aller acheter des petits journaux jaunes chez George Potvin à St-Félicien et que nous les avions déchirés devant M. Potvin pour lui montrer que "c'est pas beau çà", j'étais tellement gêné que j'ai même pas osé les regarder avant de les déchirer.

Bien des années plus tard, seul dans ma chambre au Cégep, alors qu'il ne me restait plus rien de mon $12.00 par semaine et que je lisais pour la 500ième fois dans mon Minuit tout fripé, la merveilleuse histoire du pauvre gars qui se fait violer par trois superbes femmes, je pensais à mes journaux déchirés et payés.

Avec tous ces rires que j'ai entendus, il me semble que je ne serai pas le seul à me faire brûler certaines parties en enfer. De toute façon, j'arrête ici parce que là, je serais rendu au moment où j'ai rencontré Sylvie et je vais prendre une fouille si je continue sur ce terrain.


J'ai écrit ce texte pour le lire à mes parents à leur 40e anniversaire de mariage. Tous mes frères et soeurs avaient fait la même chose, quels beaux moments!
 Voici ce que papa m'avait écrit et dit pour lui et maman.

Mario,

En bon diplomate que tu as toujours été, on est sûrs que tu as dû avoir beaucoup à voir dans l’organisation de la fête. Sans jamais t’imposer et en laissant les autres penser qu’ils avaient tout fait tu n’as rien brusqué et entre deux boutades tu as réussi à cimenter l’union entre tous.
Que de fois on a été témoins de cet art que tu as développé que des malins appelleraient aujourd’hui manipulation…
L’humour de ton texte, la richesse d’observation, la justesse des termes, la possibilité naturelle d’analyser tes comportements nous incitent `penser que tu ferais un bon écrivain…
Déjà tu devrais colliger tes souvenirs passés et noter ceux que tu vivras dans l’avenir…
De la haut, on sera extrêmement heureux de lire tes mémoires…

J'espère bien que c'est ce que tu fais...











Départs: Pour voir la mort d'un autre oeil.

La maladie et la mort de papa, m'ont permis une intimité avec lui, que je ne me souvenais pas avoir connue. Le souvenir de ses derniers jours, à la maison, entouré de toute sa famille et de sa mort sont pour moi des moments de pur bonheur qui me sont revenus au visionnement du film présenté au ciné club de Chicoutimi, le film japonais DÉPARTS (Departures,Titre original : Okuribito ).

Un jeune violoncelliste dont l'orchestre est dissous à Tokyo, décide de retourner avec sa copine dans sa campagne natale. Il trouve un travail d'assistant embaumeur, mais le cache à sa blonde à cause du tabou dont souffre ce métier au Japon. Ce travail qu'il apprendra de son patron, homme silencieux et attachant, l'amènera au bout de lui-même. Film doux, respectueux et humble qui nous montre avec beaucoup de finesse, la porte qui s'ouvre pour les proches lors du décès d'un être cher.

Un film admirable qui nous habite longtemps: la preuve.

mardi 16 novembre 2010

lundi 15 novembre 2010

Le gars du lac ... et du parc

Ceux et celles qui me connaissent déjà se sont peut-être doutés que même si je viens du Lac Saint Jean, ce n'est pas de ce lac dont il est question. Mon lac c'est le lac Kénogami, que je connaissais à peine avant d'y séjourner dans un chalet avec Gaétanne pendant quelques années. Depuis une dizaine d'années j'avoue que c'est un de mes endroits préférés... dans le monde entier. 
"Pouquoi"?
En premier ce sont ses dimensions que j'apprécie. Sa longueur de plus de 30 km avec une largeur qui dépasse rarement les 2 ou 3 km, je trouve qu'il a des dimensions humaines. Vu que je le sillonne et l'arpente sans aucun moteur autre que mon corps, c'est quelque chose d'important. Le fait qu'il soit un réservoir contenu par deux barrages (Laterrière et  Pibrac) a donné naissance à de multiples baies de toutes les dimensions qui sont au début un peu déroutantes mais à la longue, tellement charmantes.
Autre conséquence de ces deux barrages, l'hiver le lac gèle comme tous les lacs mais au printemps, les glaces très très épaisses se brisent et se posent sur le fond du lac, permettant relativement longtemps de se promener sur le lac en skis de fond ou... en vélo. Merveilleux, n'est-ce pas?
Le parc, c'est plus facile. Le Parc de la Rivière du Moulin est ma cour arrière à la maison. Sans jamais utiliser d'auto, je vais y marcher, faire du vélo de montagne et surtout skier. Il n'y a que ceux qui sont employés là qui sont là "plusouvent"(j'économise un "s"???) que moi.
Avec la nature on est jamais déçu, ça change continuellement et c'est toujours extraordinaire
J'ai hâte que la neige arrive...mais sûrement pas plus que lui..