Le réveil de la nature au parc

Avec le vent et le froid qu'il faisait, je n'avais pas très envie d'aller pédaler sur les routes.

Mon vélo de montagne était prêt à m'accompagner au parc de la Rivière du Moulin, première visite depuis la disparition de la neige.

J'ai d'abord rencontré de drôles de créatures qui avaient l'air de se concerter!

Un peu plus loin, deux autres groupes, mais qu'est-ce qu'ils font? Je le sais, ils prient pour qu'il fasse chaud!

Quelques tours de roues, et voilà un plus gros rassemblement encore, tous agglutinés les uns sur les autres, ils doivent penser que c'est encore plus fort comme prière.

"Mon Dieu donne nous de la chaleur au moins pour les fleurs!"

On dirait que ça marche.

Quelle belle verdure!

Extra! Extra!

C'était encore plus beau, encore plus chaud...mais y ventait en ...

Avec le vent qu'il faisait, malgré le soleil, il fallait trouver un endroit abrité. J'avais ma petite idée. En direction de la Baie Cascouia, il y a une île entourée d'une belle plage, qui sert de halte nautique et qui est très fréquentée l'été. À ce temps-ci de l'année, quand on s'y rend en suivant la rive du côté des maisons de la rue des Découvreurs, les plages sont incroyables.

Mais il y avait quand même encore un peu de neige, rien pour déranger, c'est seulement plus exotique!

Pour vous donner une image de la profondeur de ces plages, voyez au loin ma petite chaise de plage à l'orée du bois, c'est là que j'ai profité du soleil.

Déjà au bord du kayak, il faisait beau et chaud!

Mais c'est rien comparé avec mon coin à l'abri de tout vent, exposé à un soleil merveilleux, le corps vautré dans un sable aussi blanc que merveilleusement chaud...

Tout se paie: pour revenir j'ai dû pagayer presque 90 minutes avec un vent de face de 20 à 40 km qui n'a jamais lâché...

Beau, mais peut-être pas assez chaud!

Ça faisait un boutt que ça me travaillait!

Quand ça fait longtemps qu'on y pense et qu'on a hâte on se précipite un peu trop.

Aussitôt arrivé, j'ai dû admettre que l'été n'était pas encore tout à fait là!

Une fois sur le lac, un vent froid venant du grand lac m'accueillit.

Avec les quantités de glace qu'il charriait, le vent pouvait bien être froid...

La beauté des saisons

Chez moi, l'érable est rempli de petites boules, poilues, colorées, exubérantes comme le printemps.

Ce qui m'a encouragé à prendre mon vélo pour profiter du soleil.

Mon attention a été attirée par un magnifique pare-chocs de camion qui se prenait pour un miroir.

Avec talent, il faut bien l'admettre!

Arrivé au barrage de Portage des Roches, la saison était moins évidente.

N'est-ce pas?