jeudi 15 septembre 2011

C'est beau la pluie...

Il avait plu toute l'avant midi mais à 14h c'était terminé, en route pour le parc à pied.

J'étais seul dans le sentier et la végétation était gorgée d'humidité.


Les gouttelettes  doublaient les fruits rouges


L'humidité favorise toujours l'apparition d'espèces  un peu spéciales


Un monstre de limace de moins d'un centimètre...


Un requin échoué en pleine forêt 


Un cerf maigrichon mais avec des vrais bois


Des champignons aussi brillants qu'on peut l'être


Et leurs petits bien cachés dans la "craque"


Et finalement l'ombre d'un retraité heureux dans la nature.



dimanche 11 septembre 2011

La mutation des oreilles

Quand j'étais petit, les oreilles de mon père exerçaient sur moi un mélange de fascination et de dédain, Leur format ainsi que les poils qui en sortaient ne cessaient de me troubler. Plus tard la perfection des oreilles de Sylvie occupèrent toute l'attention que j'apportais aux oreilles que je fréquentais. Maintenant je regarde les miennes qui ne cessent de croître alors que le reste des parties de mon corps ont plutôt tendance à se résorber en vue de la disparition finale.

Mais depuis quelques années, les oreilles recommencent à attirer mon attention. C'est qu'elles semblent se transformer de manière si radicale qu'il est difficile de ne pas leur accorder d'attention.

Avant, comme pour les fesses,y en avait des grosses, y en avait des petites, y en avait des fines...

Mais là tout a changé.

 Avant pour bien entendre elles avaient la forme d'un cornet et elles étaient ouvertes laissant pénétrer le moindre son, du léger bruit de la page tournée au brutal claquement de la porte poussée par un vent inattendu.

 Maintenant sauf pour de rares  exceptions les oreilles sont fermées  par du plastique, du métal  blanc,  noir,  gris et toutes les couleurs quand elles ne sont pas complètement couvertes par des cache-oreilles, même quand il fait chaud.
Mais il y a plus inquiétant encore.
 Il semble se vendre des oreilles spéciales mais plusieurs préfèrent ne pas les acheter et réussissent on ne sait comment à les sortir du magasin avec leur anti-vol. Et voilà qu'ils se promènent  avec leur antivol sortant de l'oreille et menaçant de leur gicler une peinture noire qu'ils auront bien de la difficulté à enlever de leur face si ça déclenche...



Le pire c'est que ces oreilles semblent ne pas entendre ce qui se passent autour d'elles mais plutôt quelque chose qui vient de l'intérieur d'elles-mêmes...

C'est peut-être pour cette raison que les texti (texto au pluriel, ben là, on est prof de français toute notre vie...) sont si populaires...